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Photo du rédacteur: TelmaTelma

L'île vue du ciel

De son vrai nom Rapa Nui, on trouve cette île à quelques milliers de kilomètres de la côte chilienne. Parce qu'elle est si loin, littéralement sur un autre continent, peu de gens savent que c'est en réalité un territoire chilien. Ces 160 km2 de terre perdus au milieu de l'océan Pacifique Sud ne sont accessibles que par avion et seulement depuis Santiago et Tahiti, ce qui explique les tarifs parfois exponentiels des billets d'avion. Néanmoins, on peut parfois en trouver à des prix abordables en basse saison et en étant résident du Chili car les prix sont différents pour ces derniers.


Moai près du quai de Hanga Roa

Il n'existe qu'une seule ville sur l'île : Hanga Roa. Enfin si on peut appeler ça une ville. Bon, ceci dit la taille de la ville est proportionnelles à celle de l'île, c'est-à-dire pas bien grande. Néanmoins, c'est là que vous pourrez louer des voitures, quads ou scooters, là où se trouvent la majorité des habitations de l'île, l'aéroport, les épiceries et tout ce dont vous aurez besoin lors de votre aventure. Il existe deux routes goudronnées sur l'île, et qui en font le tour, ainsi que quelques routes de terre. Certains endroits ne sont aussi accessibles qu'à pied ou à cheval, comme toute la côte nord ouest ou le volcan Terevaka, le point culminant de l'île avec ses 500m de hauteur.


Carte de l'île

Le premier jour, après avoir été déposer mes affaires au camping et avoir croisé une australienne avec qui j'ai décidé de louer une voiture, je me suis dirigée vers le cratère de Rano Kau ainsi que le village cérémoniel d'Orongo. C'est l'un des deux sites de l'ile que l'on ne peut visiter qu'une fois, avec le site de Rano Raraku, cratère où l'on taillait les moai. Cela est dû à des raisons de préservations des sites bien entendu et l'on gère les entrées et les sorties des sites grâce à un billet acheté à l'aéroport qui permet de visiter les sites archéologiques de l'île.

Le cratère de Rano Kau ( à gauche) a été, jusqu'aux années 90, l'endroit où les habitants venaient chercher l'eau potable. Ayant été un volcan par le passé, la terre y est très riche et beaucoup de végétaux, autrefois capitaux pour l'alimentation des habitants, y poussent.

Le village cérémoniel d'Orongo ( au milieu ) était, lui, très lié à la cérémonie du tangata manu, l'homme oiseau. En effet, suite à des dissensions internes, il a été décidé qu'une épreuve aurait lieu tous les ans afin d'élire le nouveau roi. Les candidats devaient ainsi, après avoir escaladé la brèche du cratère, nager jusqu'à Motu Nui (à droite) pour récupérer le premier oeuf de la saison de reproduction du manutara, oiseau qui venait nicher sur l'îlot, et le rapporter à Orongo.


Ensuite, direction le cratère de Rano Raraku, la fabrique des Moai !

Moais abandonés à Rano Raraku

C'est, à mon sens, l'un des endroits les plus fascinants de l'île. L'atmosphère d'abandon qui y règne est presque palpable et le silence y est d'or. La nature y reprend lentement ses droits en grignotant peu à peu la vanité des hommes, qui a pris la forme de ces colosses de pierre, la plupart inachevés ou brisés et dispersés sur les flancs du cratère.

Le plus grand moai de la carrière fait 21m de haut et on devine à peine sa silhouette, couchée à même la pierre. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas mis de photo de celui-ci, c'est inutile.


 

Plage d'Anakena, idéale pour observer les étoiles la nuit

Le deuxième jour j'ai pour ma part fait une plongée pour aller voir un moai englouti, placé là par le fils d'un pécheur en hommage à son père. Je n'ai pas de photo mais les fonds marins de l'île de pâques et leur visibilité jusqu'à 60m valent définitivement le détour.



Le musée archéologique de l'île vaut lui aussi le détour. Recélant moult explications sur les Rapa Nui et moult théories sur le transport des moais, etc. il est très instructif et plutôt petit mais néanmoins spacieux.

Le jour suivant a été celui de l'immanquable lever de soleil à Tongariki puis de l'exploration des grottes de l'île, reliées par des tunnels creusés par la lave.



Ces grottes émergent parfois à l'air libre et deviennent alors des lieux de choix pour la croissance des plantes. Elles les protègent des éléments tout en leur permettant de recevoir soleil et pluie, indispensables à leurs vies.



C'est une longue journée de marche qui vous y emmènera mais vous ne le regretterez pas. Vous arriverez jusqu'à la côte, constituée de falaises noires qui plongent vers des eaux turquoises saisissantes.


Et c'est fatigués que vous vous dirigerez vers Tahai pour un dernier coucher de soleil avant de partir.




Photo du rédacteur: TelmaTelma

Je me rends compte que je ne parle pas tellement travail.... Oups ?

Je pense simplement que tout ce qui m'entoure est beaucoup plus intéressant que ce que je fais. Même si c'est intéressant aussi !

Donc depuis le début de mon stage beaucoup de choses ont changé. Au départ, je devais être assistante en logistique, donc tout ce qui touche à l'organisation des tours, la livraison de la nourriture, l'agencement des horaires de départ, etc. Mais d'entrée de jeu ça n'a pas vraiment été le cas même si je le fais aussi ( souvenons nous de mes "prouesses" de pseudo graphiste au début de mon stage ).

Les mois de mai et juin sont des mois difficiles pour l'entreprise car ils sont une transition entre la saison d'été et la saison d'hiver : il n'y a pas assez de neige pour que les activités d'hiver fonctionnent pleinement et en même temps il ne fait pas assez chaud pour que cela justifie les activités d'été. Il se trouve donc que je suis maintenant en charge d'Adwords ( publicité payante de Google ) et d'effectuer des modifications dans le site web de l'entreprise, entièrement rédigé en code. Je me suis donc penchée, ces deux derniers mois, sur le codage et j'ai également passé ma certification Adwords en ligne.



La gérante m'a permis d'acquérir ces nouvelles compétences sur mon temps de travail, ce qui a d'ailleurs permis leur acquisition efficace car j'aurais manqué de temps autrement.

J'ai plutôt apprécié cet apprentissage et ce travail en autonomie qui m'a permis de rentabiliser le temps passé au bureau.

Photo du rédacteur: TelmaTelma

Si vous êtes férus d'astronomie, vous avez probablement déjà entendu ce nom. Le Valle El Elqui, dans la région de Coquimbo à plus ou moins 4h de voiture de Santiago, est très réputé pour ses observatoires. De fait, on y trouve l'observatoire européen car les cieux y sont des plus dégagés au monde.


Mais c'est aussi une région réputée pour...ses vignes. On y trouve notamment la ville de Pisco où sont basées quantité de "pisquerias" et l'on y fabrique le pisco. Si vous demandez à un péruvien il vous dira que c'est un alcool péruvien et si vous demander à un chilien il dira le contraire. Ce qui est certain, c'est que le pisco est un alcool fabriqué à base de muscat, contenant entre 40 et 45° d'alcool.


Pisqueria Aba

La plupart des pisquerias peuvent être visitées et on vous y offrira même une dégustation !

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